Des bénévoles en action

Publié le : 04 octobre 20174 mins de lecture

Le chantier de fouilles représente la participation d’une quarantaine de bénévoles issus de la région ou de toute la France, encadrés par deux archéologues professionnels missionnés par l’INRAP : Raphaël Durost et Stéphanie Desbrosse Degobertière. Tous travaillent avec méthode et précision en dépit des mauvaises conditions climatiques de ces derniers jours.

Je suis actuellement étudiante en archéologie à l’université de Dijon. Je prépare un Master 2. J’ai appris l’existence du site de Saint-Dizier par la presse. Beaucoup de monde en parlait.
J’ai donc profité de l’occasion pour postuler comme bénévole. De plus, il existe peu de chantiers de fouilles sur les nécropoles dans la région. Le chantier est très intéressant car il y a de nombreuses pièces à découvrir même si il ne correspond pas à ma période d’étude. En effet, je suis spécialisée dans l’époque romaine et l’architecture. Ici, j’ai des contacts avec des professionnels. Mais depuis cinq ans, j’effectue des fouilles comme bénévole. J’essaie d’être sur des chantiers au moins deux fois par an. Une expérience extrêmement enrichissante !

Anne-Laure, 23 ans, Langres

Je suis en quatrième année d’archéologie à Dijon. Je me suis spécialisée dans le mobilier mérovingien et le domaine funéraire. J’apprends beaucoup ici par conséquent. Ces découvertes me serviront dans ma future carrière car je souhaite devenir archéologue.

J’avais déjà postulé en 2011 pour être bénévole mais je n’avais pas été retenue. J’ai retenté cette année en m’y prenant beaucoup plus tôt et ma candidature a été validée. Travailler sur le site de Saint-Dizier est une très belle expérience.

Hélène, 23 ans, Saint-Dizier

A l’université de Paris 2, je suis des études d’anthropologie. Cette année, j’ai effectué un stage au siège de l’Inrap. C’est donc là que j’ai appris l’opportunité du chantier de Saint-Dizier. Le site est vraiment très intéressant car il soulève de nombreuses problématiques comme la datation des sépultures. Enfin, j’apprends sur le terrain les diverses techniques de fouilles.

Radhia, 27 ans, Paris

Au niveau de mes études, j’ai passé un bac scientifique puis me suis dirigé à l’université pour aller jusqu’à une licence en sciences. Cependant, je me suis rendu compte que ces études étaient beaucoup trop théoriques. C’est pourquoi, j’ai souhaité postuler à des chantiers de fouilles. Pour ce faire, je suis allé sur le site internet du ministère de la culture qui recense tous les sites. Et comme les dates du chantier de Saint-Dizier me correspondaient, j’ai postulé et ma candidature a été retenue. J’apprends toutes les techniques de fouilles, de l’écopage en passant par le décapage et le nettoyage. De plus, je travaille en plein air et cela me permet de faire du sport. Je suis prêt à continuer dans le domaine de l’archéologie.

Lucas, 19 ans, région Poitou-Charentes

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